Fiction/Non-fiction – Postulat 1

Il y a, à l’intérieur de nous un besoin fondamental ; celui de comprendre où nous sommes.
L’âme, dans le corps, interroge. La composition de notre esprit semble parfois morcelée. L’univers nous paraît distant bien qu’à l’origine, dans nos cellule, une voix plus ou moins discrète, prononce l’immensité comme maison. Un appel vers un infini d’espace et de temps. La conscience en perpétuelle évolution peut ouvrir ou fermer nos yeux sur nos sujets de peur et de désir. La vision est bien chose spirituelle, la vue physique est un accessoire pratique de notre corps. Mais la vue de l’esprit lit et engendre des images et des formes parvenues d’endroits où l’espace et le temps sont illusions. Ces endroits, ces qualités, ces postulats quantiques cherchés se font démontrer par des scientifiques. Les routes pour sortir du temps linéaire sont nombreuses. Lorsque l’on commence à se concentrer sur cette idée une sensation d’expansion nous envahit. Le corps témoigne donc des mouvements de la conscience, de ses endroits de focalisation et de blocage.

La conscience est un territoire. On l’observe. On tente de voir l’origine d’une pensée, l’arrivée d’un souvenir et la chaîne de cause à effet qui l’a propulsée devant notre œil intérieur. On observe encore, pour s’apercevoir qu’il n’y a pas de différence entre l’intérieur et l’extérieur. Le système particulaire, ondulatoire et optique de notre monde est assez vaste pour occuper notre évolution éternellement. En regardant la matière, la lumière transparaît. L’information portée est multiple. À la fois symbolique et purement physique, lorsque la conscience se pose, sur le reflet de l’univers à l’intérieur du corps, son mouvement d’expansion s’intensifie. « Relier » est le travail des arts, de l’apprentissage, de l’éducation dans un sens pure. Relier est notre tâche du moment, pour comprendre comment le monde s’est créé tel qu’il est et ainsi comprendre comment le modifier vers un futur de liberté et d’harmonie.

La lecture de texte philosophique, métaphysique ou spirituelle ne forge pas toujours la connaissance. Ici, l’on comprend bien que c’est l’expérience qui grave l’apprentissage et l’évolution de l’être humain. Le corps, notre outil, notre témoin, notre machine de merveille apporte des réponses que nous devons apprendre à déchiffrer. La contemplation d’une œuvre d’art, la lecture d’un livre, la vue d’un paysage, d’un visage apporte des éléments de réponse. Les sensations engendrées sont aussi réelles qu’une vague d’eau salée ou qu’un camion sur le bord de la route. Les images de l’esprit sont aussi réelles que celles véhiculés par la vue physique. Alors le monde apparaît soudain plus vaste encore. Il apparaît comme la somme des réalités de chacun, ou plutôt une moyenne dans laquelle nous nous déplaçons, à travers l’espace, dans des canaux temporels. Un souvenir d’enfance, le souvenir d’une autre vie, la projection d’un instant futur désiré ; il n’y a là aucune différence. Le déplacement de la conscience bénéficie simplement de canaux dont l’étendue est plus ou moins visible. Je vois le big bang comme un souvenir lointain en direction duquel nos cœurs cherchent. Ce jour de grande lumière, je le vois parfois dans certaines de mes cellules. Mais c’est un autre type de vision, une vision qui englobe tout les sens et qui créé ou rappelle un temps/espace d’union originel.

Chacun questionne ici ou ailleurs la réalité, la véracité des choses. C’est donc ici que je joue une carte créé par mes pensées il y a quelques temps déjà. L’idée de fiction/non-fiction et l’amour de s’y baigner. Oui, il y a une réalité commune, en quelque sorte, mais il est indéniable que le monde intérieur de chaque être est un monde à part entière et ce monde personnel est aussi réelle que la dite réalité commune. On peut voir chaque engendrer un monde, comme on observe les ronds faits par un baigneur dans le lac. Les ondes se propagent et animent les rives, les roches, les algues, les animaux présents, les passants sur le bords, les chevilles d’une enfant les pieds plongés avec délice. Des mondes d’ondes se reproduisent infiniment juste par un mouvement d’épaule du baigneur. Tout se révèle connecter par cette onde.

L’auteur de « fiction » qui écrit un livre, crée un monde plus qu’il invente une histoire. Et ce « petit » monde est relié et influence « la » réalité. Alors, dans quelle direction souhaitons-nous influencer le monde ?

Il apparaît ici l’importance de créé un art « intelligent » dans un sens ou l’art ouvre des portes vers l’avenir, comme les sciences et les spiritualités. Il veut pressentir ou rapprocher les prochains événements, les prochaines étapes de la vie humaine.

Construire l’art en conscience, c’est apporté des éléments d’édification d’un monde plus juste et lumineux. Le développement de la conscience est l’outil primordiale cette construction d’un avenir plus paisible pour tous. L’art revêt, une importance majeur dans l’évolution humaine. Là où l’art est lumineux et témoin d’un futur radieux, alors l’être vivant en société peut projeter ces pensées vers cette avenir et ainsi commencer à édifier pour lui et pour les autres un monde lumineux (j’entends ici toutes formes d’art). En tant qu’artiste il y a un choix de positionnement à faire. C’est sans jugement que c’est idée est exprimée. Chacun a sa place et tous les individus sont égaux. Une chose est certaine : la fascination pour toute forme de destruction est un fléau tout à fait dispensable.

Dans ma sensibilité et mon langage, le positionnement qui se dessine depuis plusieurs années est celui de regarder le monde depuis demain et changer, à l’intérieur, puis à l’extérieur de moi ce qui doit l’être pour développer toujours plus de paix, de joie et d’amour. Mon choix est loin du cynisme. Pour un art réflexif, profond, contemplatif, exprimant les plus belles qualités des âmes, consciences et esprits des humains dans son union naturelle avec l’univers.

Chacun pourra penser que ces mots sont utopiques, réalisables, réalistes ou autres qualificatifs. Chaque lecture, ressenti et interprétation sera aussi valide et réelle l’une que l’autre. À cette endroit on verra naître la nature multidimensionnelle du monde.

La pensée derrière ce concept de fiction/non-fiction est que la conscience créé la réalité. Il n’y a ni fiction, ni réalité, il y a, des événements, en matière, en pensée, en lumière…

Chacun est doué de libre-arbitre. Mes textes sont des réflexions, des moments où j’essaie de structurer mes idées, sans prétention de « vérité absolue ». Les pensées rebondissent. Comme des photons, elles éclairent nos vies. Même une pensée qui semble sombre apporte sa pierre à l’édifice.

L’unité est un élément, une qualité en cours de conquête.

Après ces quelques mots se présente un premier postulat. La fiction n’existant pas, la réalité est beaucoup plus large qu’attendue. Elle englobe toute chose vibratoire dans une profondeur infinie. La pensée comme toute chose est une onde, une vibration.

Postulat 1 :
La réalité est ce que la conscience croit être la réalité.

  • Première modification : 14-6-2021.

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